De la loose 😧 à l’instant de grâce 🙏

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Sous un ciel étoilé, je vis un moment de grâce absolue ✨ et pourtant… la journée n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices.

Je suis la veille de mon départ en randonnée solo à cheval : un GRAND défi personnel que je me suis lancée, sans aucune expérience. 🐎

Dès mon réveil, je sens une gêne à l’œil. Je le touche. Il est complètement enflé.

Je vais me voir dans le miroir et là vision d’horreur ! Je me suis fait mordre par une araignée.

A ce moment là, je ne sais pas que la loose ne fait que commencer.

Spontanément, je me mets en tête d’effectuer une petite répétition improvisée, avant mon grand départ, de manière à gagner en assurance.

Je décide de préparer l’ensemble du paquetage sur mon cheval.

Je découvre alors que cela prend beaucoup de temps, mais je ne me décourage pas.

Je décide ensuite de tester mon GPS de randonnée sur 1,5km du parcours, toujours pour me donner confiance avant le grand départ.

C’est parti pour l’entrainement !

Orphéo, moi et tout notre attirail empruntons le début du parcours.

Je connais très bien cette partie du circuit et POURTANT…

Je vous le donne en mille, très rapidement, je me retrouve BLOQUÉE !

Notre chemin, longé de haies, est barré par un arbre. Impossible de passer !

Tu n’as qu’à passer au dessus !

Oui mais mon fidèle destrier ne passe pas LUI !

L’arbre qui barre le chemin est à la hauteur du poitrail d’Orphéo.

Trop haut pour passer au dessus. Trop bas pour passer en dessous.

Ma réaction ?

Face à cette mésaventure, j’éclate de rire (nerveusement).

Maintenant ça se joue entre l’arbre et moi !

Je déploie toute ma force en tirant les branchages, en m’appuyant sur l’arbre. Je tire l’arbre de tous côtés. Je ne ris plus. J’ai chaud. Je tire. Ca ne vient pas. Je tire, je tire et CRAC! Une partie de l’arbre cède ENFIN et nous pouvons passer.

Au bruit de l’arbre qui se brise, j’éprouve un soulagement, suivi d’une inquiétude.

Dois-je rappeler que cet entrainement devait me donner confiance et non pas me laisser entrevoir de nouvelles sources d’obstacles potentielles pour la vraie randonnée ?

100 mètres plus loin, nous nous retrouvons dans une végétation délirante !

Personne ne m’avait dit de prendre une machette !

Ronces et fougères nous dépassent. Je ne vois rien, mais je décide de franchir cette végétation hostile. A pied devant mon cheval, je lève, le plus haut possible, mes jambes pour abaisser les ronces et éviter les égratignures.

Je veux savoir si Orphéo peut rester apaisé sans visibilité. De mon côté, je me sens oppressée et je pense à ma randonnée de 4 jours. La pression continue de monter.

Puis, dans les bois, nous rencontrons une famille qui se balade avec un âne.

Rien de bien extraordinaire me direz-vous ?

Si ce n’est qu’Orphéo n’a qu’une PHOBIE : les ânes !!!

Face à un petit âne inoffensif, Orphéo se sent tel un zèbre poursuivi par une lionne féroce. Il ronfle d’angoisse, piétine d’inquiétude, tremble de peur et s’enfuit.

Ne tentons pas le diable, je décide de rebrousser chemin.

D’ailleurs, j’étais parvenue au bout de mon entrainement.

Nous fuyons donc cette famille et la bête féroce qui les accompagne.

A mi chemin du retour, l’orage éclate !

Tiens, tiens, je n’avais pas imaginé cette éventualité !

Je m’apprête à partir 4 jours en randonnée, dont une grande partie se déroule en forêt. Comment se protéger de la foudre ? Au cas où vous l’ignorez, il est dangereux d’être sous un arbre en cas d’orage, alors dans une forêt…

Encore une fois cette répétition avait pour but de me rassurer, mais là je sens la pression monter ENCORE d’un cran.

Si sur un parcours d’1,5km je rencontre toutes ces péripéties, que vais-je affronter sur 86km ?

Je rentre au bercail avec de nouvelles appréhensions en tête.

Le reste de la journée, je me lance dans des travaux, dans du rangement. J’occupe mon esprit pour éviter qu’il ne gamberge.

Et là en montant un meuble au grenier, je me cogne violemment le genou. Je boite toute la soirée.

Vraiment quelle étrange journée…

Arrivée le soir, je prends un bain tout en écoutant de la musique.

Soudain, les paroles d’une chanson 🎶 « Qu’est ce que je fais là moi, je ne sais pas. Je voulais juste marcher tout droit… ». 🎶

J’éclate de rire en m’imaginant chanter cette chanson en randonnée, en pleine galère.

A cet instant, je me dis « MAIS pourquoi je me suis lancée ce défi » ?

Je ris de moi, de la situation.

Puis, je pleure, j’accueille les larmes et ainsi je relâche toutes les tensions de la journée.

Vraiment quelle étrange journée… L’univers se joue-t-il de moi ? Quel est le message ? Au fil des obstacles et des incidents rencontrés, j’ai nourri mon bavardage mental et ainsi alimenté mes peurs imaginaires. J’ai aussi observé ce qui me traversait. J’ai beaucoup ri de la succession des signes et j’ai malgré tout éprouvé ma détermination à poursuivre mon projet.

Mais la soirée ne s’arrête pas là !

Enfin, la vie, l’univers, choisit de me faire vivre un moment magique, sublime, inoubliable, indicible.

Je finis ma soirée dans mon jardin, sur mon transat, à la belle étoile. Je choisis de méditer. 🧘‍

Au cours de cette méditation, je vis un instant de grâce absolue !

Comme jamais dans mon existence, je me sens reliée au vivant dans son ensemble.

J’ai la conscience de l’infiniment petit et de l’infiniment grand qui m’entourent.

Des insectes, des particules que je ne vois pas,

de toute la faune environnante invisible mais bel et bien présente,

de la flore, des racines qui communiquent sous le sol,

des planètes, du cosmos, de l’immensité du monde…

Je me sens reliée comme jamais au TOUT.

Tout m’apparaît comme une merveilleuse constellation vibrante.

J’éprouve une joie radieuse et une paix profonde.

Jamais, je n’oublierai cette sensation.

Demain, je pars pour ce grand défi avec mon cheval et je suis prête à accueillir ce qui adviendra.

Mais pour le moment, je suis en état de PRÉSENCE et le mental s’est tu.

Je suis dans l’Etre, dans l’illumination de cet instant de grâce, reliée à la magie du vivant…

Et vous ?

Vous connaissez ces situations ?

Il y a des jours où vous avez le sentiment que le sort s’acharne, où vous êtes confrontés à une sorte de loi des séries, à une succession de mésaventures.

Ces péripéties augmentent votre stress, accroissent votre taux de cortisol dans le corps (l’hormone du stress) et alimentent vos bavardages mentaux.

Et pourtant, il est possible d’observer vos pensées sans vous identifier à elles et sans sombrer dans la tyrannie du mental.

Ensuite, comme le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire, je vous invite à utiliser votre imagination à bon escient au travers d’un exercice de relaxation par visualisation mentale.

Je vous propose un pur moment de pause, de tranquillité et de bien-être.

J’ai AUSSI à coeur de vous partager un peu de ce moment de paix et de calme intérieur, vécu la veille de mon départ.

Offrez-vous ce cadeau !